Vendredi 30 décembre, Sixième jour dans l'octave de Noël

 



Aujourd'hui, nous célébrons la fête de la Sainte Famille, en nous rappelant comment Jésus a grandi dans l'agitation normale de la vie de famille, comment il a été façonné en tant que personne par Marie et Joseph.

Le pape François écrivait dans sa récente exhortation que la famille est « là où nous apprenons à vivre avec les autres malgré nos différences et à nous appartenir les uns aux autres ». C'est précisément sur cette appartenance mutuelle que portent les lectures d'aujourd'hui.

Dans la première lecture, Sirach supplie parents et enfants de s'aimer et de s'honorer. Lorsqu'une génération ne peut plus s'occuper de l'autre, il nous appelle à "prendre soin de ton père quand il sera vieux... même si son esprit défaille, sois attentif à lui. Il ajoute que les soins que nous prodiguons aux personnes âgées ne seront pas oubliés.

Nos vies sont compliquées et les familles ne sont pas toujours composées de deux parents. Mais la lettre de Paul aux Colossiens nous offre à tous, les outils dont nous avons besoin pour prendre soin les uns des autres : la compassion sincère, la gentillesse, l'humilité, la douceur et la patience, se supporter les uns les autres et se pardonner les uns les autres. Je peux deviner que Paul était intimement lié à la famille car il note d'autres compétences familiales importantes, comme «se supporter les uns les autres », qui semble être une expression appropriée les jours les plus difficiles. Lorsque nous partageons une maison, nous devons non seulement nous pardonner les uns les autres, mais être conscients que nous avons besoin du pardon les uns des autres, poussés par l'exemple du pardon profondément aimant de Dieu pour nous tous.

L'Évangile est l'histoire de Matthieu de la Sainte Famille fuyant en Égypte dans la crainte d'Hérode, qui cherchait leur fils. Ils ont quitté leur patrie et ont vécu dans un pays qu'ils ne connaissaient pas, avec des langues et des coutumes qui n'étaient pas les leurs, séparés de leur famille. Lorsqu'ils purent enfin retourner en Israël, la peur du successeur d'Hérode les força à ne pas rentrer chez eux, mais en Galilée, où ils seraient moins susceptibles d'être trouvés.

Mais malgré le stress de leur situation, je les imagine se tenant encore plus étroitement l'un à l'autre. La famille n'est pas une question de perfection mais de fidélité. Comme le pape François le dit à propos des familles : « Nous restons fermes dans notre intention de respecter les autres, de panser les blessures, de construire des ponts, de renforcer les relations et de ‘porter les fardeaux les uns des autres ».

Il dit que lorsqu'un parent parle à un enfant, le parent s'accroupit au niveau des yeux et parle d'une voix plus douce . Il dit: "Quelqu'un qui regarde de l'extérieur pourrait penser:" C'est ridicule! "" Et pourtant, les parents le font "parce que l'amour d'un père et d'une mère doit être proche." Il dit que Dieu vient à nous de la même manière "petit" d'un parent, parlant de nos peurs avec un amour doux, "N'ayez pas peur, n'ayez pas peur, je suis là."

Faire partie d'une famille, c'est être fidèle à notre quotidien, s'aimer dans nos meilleurs et nos pires jours.

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