Né
de parents nobles en France vers 1024, Robert devient bénédictin à
Moutier-la-Celle à l'âge de quinze ans. Le dévouement religieux du jeune homme
était tel qu'à la fin de son noviciat, il fut nommé Prieur. Plus tard, il fut
nommé abbé de Saint-Michel de Tonnere.
Pourtant,
quelque chose manquait à la vie de Robert. Il essayait désespérément, mais n'y
parvenait pas, de promouvoir l'observance d'une interprétation plus stricte de
la règle bénédictine. Enfin, vers 1075, il établit un monastère à Molesmes en
Bourgogne, mais là aussi il n'aboutit pas dans sa grande quête, du moins pas au
départ.
En
1098, poussé par l'amour de Dieu, et sa grande foi dans la Règle de saint
Benoît. Robert emmena saint Albéric, saint Etienne Harding et d'autres de ses
moines et se rendit dans la forêt de Citeaux où il recommença. Cette fois, il
réussit - en dix-huit mois, il put laisser la direction du monastère entre les
mains d'Alberic et d'Etienne. C'est le début du mouvement cistercien, et son
plus grand représentant, saint Bernard, va bientôt venir à Citeaux et en faire
le centre du monde chrétien de l'époque.
Robert
put alors retourner à Molesmes et y réussir aussi sa réforme. Ce grand amoureux
de Dieu et fondateur d'un Ordre dévoué mourut le 21 mars 1111 et fut canonisé
en 1222.
PRIERE
: Seigneur, au milieu des choses de ce monde, engageons-nous de tout cœur dans
les choses célestes à l'imitation de l'exemple de perfection évangélique que tu
nous as donné en saint Robert l'abbé. Amen.

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