Saint
Jean, nommé Chrysostome (à la bouche d'or) en raison de son éloquence, vint au
monde de parents chrétiens, vers l'an 344, dans la ville d'Antioche. Sa mère,
veuve à vingt ans, était un modèle de vertu. Il étudia la rhétorique auprès de
Libanius, un païen, l'orateur le plus célèbre de l'époque.
En
374, Jean commença à mener la vie d'un anachorète dans les montagnes près
d'Antioche, mais en 386, son mauvais état de santé l'obligea à retourner à
Antioche, où il fut ordonné prêtre.
En
398, le Saint fut élevé au Siège de Constantinople et devint l'une des plus
grandes lumières de l'Église. Mais il avait des ennemis en haut lieu et
certains étaient ecclésiastiques, le moindre n'étant pas Théophile, patriarche
d'Alexandrie, qui s'en repentit avant de mourir. Mais son ennemi le plus
puissant était l'impératrice Eudoxie, offensée par la liberté apostolique de
ses discours. Plusieurs accusations furent portées contre lui au sein d'un
pseudo-concile et il fut envoyé en exil.
Au
milieu de ses souffrances, comme l'apôtre saint Paul qu'il admirait tant, Jean
trouva la plus grande paix et le plus grand bonheur. Il avait la consolation de
savoir que le pape restait son ami et faisait pour lui ce qui était en son
pouvoir. Ses ennemis ne furent pas satisfaits des souffrances qu'il avait déjà
endurées, et ils le bannirent encore davantage, à Pythius, à l'extrémité même
de l'Empire. Il mourut en chemin le 14 septembre 407.
PRIÈRE
: Dieu, tu es la force de ceux qui espèrent en toi. Vous avez donné à votre
Église saint Jean Chrysostome, votre évêque, qui était doté d'une grande
éloquence et capable de supporter de grandes souffrances. Apprenons de son
enseignement et laissons-nous inspirer par l'exemple de sa patience. Amen.
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