Sainte-Hélène fut, pendant un certain temps, l'épouse de l'empereur Constance et la mère de l'empereur Constantin Ier, le premier empereur à devenir chrétien. Avec l’approbation de son fils, elle se rendit en Terre Sainte à la recherche des lieux sacrés et des reliques associés à notre Seigneur. Parmi les reliques qu'elle a découvertes se trouvait la Vraie Croix qu'elle aurait découverte ce jour-là en 320 et en 335 elle aurait fait consacrer des églises au Calvaire et y vénérerait la Vraie Croix. Cette fête annuelle est pour nous – en dehors du temps pascal – une occasion de réfléchir sur la signification de la croix dans nos vies et sur la rédemption que le Christ nous a conquise par sa mort et sa résurrection.
La première lecture du Livre des Nombres rappelle comment les gens du désert s'étaient plaints contre Dieu. À cause de leur ingratitude, le Seigneur envoya des serpents parmi le peuple pour les punir. Moïse a façonné un serpent de bronze pour sauver ceux qui étaient mordus par les serpents.
La deuxième lecture de l'épître aux Philippiens est l'un des plus beaux passages de l'Écriture car elle nous raconte comment le Christ s'est humilié pour devenir l'un de nous afin de nous sauver. Par son humilité, il s’est élevé au-dessus de toutes les autres créatures et a obtenu notre salut.
Dans l’Évangile, Jésus nous dit qu’il a dû être élevé, tout comme Moïse a élevé le serpent, afin que tous les peuples soient sauvés et amenés à la vie éternelle. Dans la croix se trouve notre salut et le salut de tous les peuples et c'est cette rédemption que nous célébrons aujourd'hui.
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