Dans la première lecture, nous lisons un passage d'Isaïe que nous associons habituellement au Christ, car il a offert sa joue à ceux qui lui arrachaient la barbe et il a accepté volontiers les insultes et les injures car il savait que Dieu était avec lui.
Dans notre texte évangélique de saint Marc, nous voyons Jésus interroger les disciples sur qui ils pensent qu'il est. Saint Pierre fait sa grande profession de foi en disant que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu. Jésus continue ensuite en leur disant qu'il doit souffrir et mourir, en accomplissement du texte que nous lisons dans Isaïe, mais les apôtres ne comprennent pas complètement ce qu'il dit et Pierre essaie donc de le persuader de ne pas aller à Jérusalem. Jésus le réprimande parce qu'il empêchait, bien que par manque de compréhension, le Christ d'accomplir sa mission salvifique. Lorsque nous aussi, nous empêchons la réalisation du royaume de Dieu sur terre – même si c’est simplement parce que nous ne faisons rien – alors nous ne valons pas mieux que Satan qui ne veut pas que le royaume de Dieu devienne une réalité.
Dans notre deuxième lecture de saint Jacques, l'apôtre nous rappelle que la foi sans les bonnes œuvres est morte. Il ne suffit pas de dire que nous aimons Dieu – nous devons laisser cette foi transparaître dans la manière dont nous vivons notre vie, mais sans nous montrer ni attirer l’attention sur nous-mêmes. De cette façon, la foi des autres et notre propre foi peuvent être renforcées et renouvelées.
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