Jeudi, 2ème Semaine de Carême
Dans la première lecture d'aujourd'hui,
le prophète Jérémie compare à quel point vivre sans foi serait comme vivre sans
eau potable. Il essaie de faire comprendre aux gens que la vie ne peut durer
longtemps sans l'un ni l'autre. Avec d'autres comparaisons, il explique que les
substituts peuvent remplacer temporairement l'essentiel, mais qu'ils ne
dureront jamais. L'amitié humaine peut peut-être prendre la place de Dieu : les
plaisirs et l'abondance suppléeront aux déboires de la vie ; et la jeunesse s'efforcera
de retarder la vieillesse. Mais les amis finissent par s'éloigner, deviennent
infirmes ou passent à la vie suivante. Les plaisirs succomberont à certaines
douleurs, à des médicaments, à des handicaps et parfois même à des
hospitalisations nécessaires. Mais finalement, la mort nous surmonte tous.
« Maudit est l'homme qui se confie aux
hommes, qui cherche sa force dans la chair, dont le cœur se détourne du
Seigneur. »
Dans L’Evangile, Jésus raconte une
parabole sur la façon dont cela se produit réellement. Comment un riche a
parcouru le chemin de la richesse et de l'opulence jusqu'au gouffre de la
souffrance éternelle et comment Lazare, ayant souffert de douleur et de
privation, a enduré son abandon temporel, mais restant proche de Dieu, jouit
maintenant du repos éternel dans le sein d'Abraham. Aux personnes qui ne
placent plus leur confiance en Dieu, cette parabole de Jésus est un
avertissement plus efficace que même s'il renvoyait les riches d'entre les
morts. Pourquoi? Car comme nous le dit Jérémie…
« Plus tortueux que tout le reste est le
cœur humain, irrémédiable ; qui peut le comprendre ? Moi, le Seigneur, seul
sonde l'esprit et teste le cœur, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le
mérite de ses actions.
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