Lors de sa toute première audience jubilaire ce samedi 14 juin à Rome, le Pape Léon XIV a pris la parole sur un sujet brûlant : la montée des tensions entre Israël et l’Iran. Face à une basilique Saint-Pierre pleine, il a lancé un appel clair à la responsabilité et à la raison. Son message est simple : il est temps d’arrêter de jouer avec le feu nucléaire.
Une escalade alarmante
Dans la nuit du 12 au 13 juin, Israël a frappé
le territoire iranien. L’Iran a répliqué quelques heures plus tard en envoyant
des missiles sur Tel-Aviv et partiellement sur Jérusalem. Une nouvelle étape
dans un conflit de longue date, mais cette fois-ci avec un risque réel
d’embrasement total. Le pape s’est dit « très préoccupé » par la situation et a
appelé à éviter un point de non-retour.
Un appel à la paix – et au bon sens
Léon XIV, qui s’est adressé à plus de 6 000
fidèles ce samedi, a exhorté les deux nations à emprunter le chemin du
dialogue. Selon lui, seule « une rencontre respectueuse et un dialogue sincère
» peuvent ouvrir la voie à une paix durable. Il a également réitéré son appel à
débarrasser le monde de la menace nucléaire. Un message clair à ceux qui
pensent encore que la puissance passe par l’intimidation atomique.
La paix, une responsabilité collective
Ce que rappelle le pape, c’est que la paix
n’est pas seulement une affaire de diplomates ou de chefs d’État. Elle commence
aussi par des choix collectifs, des engagements concrets pour la justice, la
fraternité et le bien commun. Il a insisté : « Il est du devoir de tous les
pays de soutenir la cause de la paix. »
Une situation explosive
Israël affirme avoir agi en prévention,
affirmant que l’Iran se rapproche dangereusement de la fabrication d’une arme
nucléaire. De son côté, Téhéran nie catégoriquement ces accusations. Mais les
frappes de ce vendredi ont déjà coûté la vie à plusieurs hauts responsables
militaires iraniens et endommagé plus de 200 sites, selon les informations
disponibles. En retour, des missiles iraniens ont touché la région de Tel-Aviv,
causant des dégâts importants.
Un message qui résonne
Dans un monde où les logiques de guerre
semblent encore trop dominantes, la voix du pape rappelle que l’alternative
existe : celle du dialogue, de la responsabilité, de la paix. Son intervention
n’est pas qu’un discours pieux, c’est un cri d’alarme – et peut-être une
dernière chance d’éviter l’irréparable.
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