Vendredi, de la trente et unième semaine du temps ordinaire
Alors
que saint Paul conclut sa lettre aux Romains, il leur rappelle à nouveau que ce
qu'il fait, il le fait pour le Christ et non pour sa propre gloire. Paul n'est
qu'un instrument pour le Christ et va là où le message n'a pas été prêché afin
d'apporter la Bonne Nouvelle du salut au plus grand nombre.
Le
passage d'aujourd'hui de l'évangile de saint Luc est étrange car à la première
lecture, il semble que le Christ suggère que nous devrions imiter l'intendant
injustement accusé qui cherchait à se venger du maître qui était sur le point
de le punir. Mais si nous le lisons à un autre niveau, nous voyons qu'à la fin
du passage le maître loue l'intendant et ne le punit pas, même si les actions
de l'intendant pour se protéger signifient que son maître a perdu une partie de
son dû. La parabole parle donc d'aimer ses ennemis parce que le maître a loué
plutôt que de punir le serviteur. Nous aussi sommes appelés à aimer nos ennemis
bien que ce ne soit pas toujours une chose facile à faire, mais c'est ce qui
est exigé de ceux qui souhaitent être de vrais disciples du Christ. Il y a
aussi un rappel que nous ferons souvent tout notre possible pour « sauver notre
cou » dans cette vie, mais que nous ferons peu pour sauver notre salut pour la
prochaine vie jusqu'à ce qu'il soit trop tard
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